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LA FFC DEMOCRATISE LA CESSION DE CREANCE

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La FFC Mobilité Réparation et Services reste plus que jamais mobilisée sur la question de la cession de créance. La fédération comptabilise plus de 12 000 dossiers déposés cette année contre 160 en 2011.

La FFC Mobilité Réparation et Services accélère dans le déploiement de la cession de créance au sein de ses carrossiers adhérents. La fédération a en l’espace de 2 ans plus que triplé le nombre d’utilisateurs de l’acte juridique avec à ce jour 260 entreprises contre 80 en 2016.

Pour promouvoir la procédure, la FFC organise chaque année une douzaine de rencontres en région avec les professionnels. De nouveaux adhérents souhaitant se détacher des agréments assureurs rejoignent la FFC pour pouvoir profiter de l’accompagnement de l’organisation sur le sujet. Parmi eux certains professionnels du vitrage et des concessionnaires, gros utilisateurs de la procédure. « Un de nos nouveaux adhérents vise les 1 500 dossiers sur 3 ans » indique Christophe Bazin, secrétaire général de la FFC Mobilité Réparation et Services.

Et de poursuivre : « Pour certains concessionnaires, l’après-vente est stratégique. Ils ont besoin d’augmenter leur rentabilité dans ce domaine et la cession de créance est une solution ». Selon les observations du secrétaire général, de nombreux concessionnaires de marques premium veulent se défaire des agréments assureurs.

Pour rappel, la cession de créance consiste à faire en sorte que ce ne soit plus le sinistré qui avance au professionnel le montant des réparations. L’assureur remboursera alors directement, sous une quinzaine de jour, le réparateur. Si le conducteur est déclaré en tort, il ne payera alors que la franchise. Pour le client, la cession de créance lui permet de ne rien avoir à régler. Pour le réparateur, c’est la liberté de travailler avec son taux de main d’œuvre public, de l’ordre de 75 euros contre 45 euros pour un agrément.

« La cession de créance pousse la réparation plutôt que l’échange de pièces car la main d’œuvre est bien mieux rémunérée. Elle contribue, contrairement à ce que l’on pense, à la maitrise du coût moyen de réparation. Elle redonne aussi du sens au métier qui est de redresser plutôt que de changer des composants » argumente Christophe Bazin. Autre argument avancé en faveur de la cession de créance, celui de ne pas avoir à subir les impayés toujours plus nombreux des sinistrés.

Sur les 12 200 procédures réalisés cette année, seuls trois dossiers ont finit au tribunal.

Pour accompagner la mise en œuvre de la procédure de cession de créance, la FFC a mis en place une plate-forme Web où le réparateur peut, depuis son espace, imprimer un formulaire pré-renseigné à faire signer par le client. Le document doit être ensuite envoyé en recommandé à l’assureur du client. Il est aussi possible d’imprimer la lettre explicative qui doit accompagner la facture de réparation adressée dans un second temps à la compagnie. Si cette dernière ne reconnaît pas la cession de créance, l’outil de la FFC est en mesure de délivrer tous les documents de mise en demeure et d’injonction de payer. Il s’enrichira prochainement de l’impression en bonne et due forme d’ordres de réparation et de formulaires de prêt de véhicule. Sur les 12 200 procédures réalisés cette année, seuls trois dossiers ont finit au tribunal.

Source : Decision Atelier


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