Main photo Richard Ferrand : rends l’argent ! Pas de ce richard au gouvernement !

Richard Ferrand : rends l’argent ! Pas de ce richard au gouvernement !

  • Par U.P.F
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«En 6 ans, parce que M. Ferrand était directeur général d’une importante mutuelle, son épouse a pu acquérir avec 100€ un patrimoine de près de 600 000€ » accuse Bernard Accoyer sur BFMTV.

«Le procureur de Brest a fait un record de vitesse pour déclarer qu’il n’y avait pas besoin d’ouvrir une enquête préliminaire. On n’a jamais vu une décision prise aussi vite. A-t-il eu des recommandations orales de la part du garde des sceaux François Bayrou, qui lui-même d’ailleurs, doit comparaître devant une juridiction parce qu’il est mis en examen ? Tout cela est un peu suspect» poursuit l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Parlant de vitesse de décision de la justice, il est important de mentionner que Rémi-Pierre Drai, l’avocat des Républicains, a déposé un signalement au parquet national financier de Brest concernant l’affaire Ferrand à 14h30. Et le procureur de ce tribunal a publié un communiqué à 17h dans lequel il a refusé de se saisir de l’affaire, révèle l’avocat Gilles-William Goldnadel.

Autrement dit, la justice française veut faire croire aux Français qu’elle a été capable, en deux heures de temps, d’examiner en toute indépendance et sans subordination, un dossier de corruption au sommet de l’Etat.

«En 6 ans, parce que M. Ferrand était Directeur Général d’une importante mutuelle, son épouse a pu acquérir avec 100€ un patrimoine de près de 600 000€. Si y’a pas un enrichissement sans cause, si y’a pas un délit d’initié, si y’a pas ce que je crois être une véritable escroquerie, alors je me demande où est la loi. Que le procureur du Parquet Financier ne se saisisse pas, c’est ignorer que les mutuelles ont un statut particulier où il y a des avantages fiscaux considérables, et ça n’est pas véritablement et exclusivement de l’argent privé » dit Accoyer.

 

« Evidemment, il y a derrière toute cette affaire un véritable scandale. Nous le dénonçons. Comme nous dénonçons le fait que l’exécutif, qui dit qu’il veut être un modèle de moralisation, dit que puisque le parquet – qui est d’ailleurs sous ses ordres – ne se saisit pas, « tournez la page, y’a rien derrière ». C’est faux. Il y a certainement des délits, et en plus un problème moral évident» conclut Accoyer.


  • Christian Jacob : « Si un adhérent des Mutuelles de Bretagne porte plainte, M. Ferrand peut se retrouver accusé d’abus de bien social, de délit de favoritisme, voire d’enrichissement personnel. Nous allons voir. »
  • Luc Carvounas, socialiste : « Il y a une faute de la part de M. Ferrand, qui a laissé faire sa femme vis-à-vis de cette affaire ».
  • Georges Fenech, député du Rhône, a saisi l’Autorité de Contrôle des Mutuelles.
  • Le président des Mutuelles de Bretagne de l’époque, Michel Buriens contredit la version de Ferrand, et assure n’avoir « aucun souvenir » que le conseil d’administration savait que la SCI appartenait à la femme de Ferrand.
  • Alors que Ferrand tente de faire croire qu’il n’existe pas de conflit d’intérêt car il n’avait pas de lien juridique avec sa compagne, Me Alain Castel,ancien bâtonnier de Brest détruit le mensonge de Ferrand : « Le 23 décembre 2010, un compromis de vente est signé entre l’expert-comptable et Richard Ferrand en son nom propre, avec une condition suspensive : la conclusion d’un bail commercial avec une SCI devant substituer Richard Ferrand et les Mutuelles de Bretagne. »

100 euros dépensés pour un bien valant 600 000 euros ? Ferrand Rendez l’argent !

© Christian Larnet pour Dreuz.info.