Pétition au Ministère des sports pour sauver les circuits auto à l'UFOLEP
- Par Patrick
- 1782 vues
Voici le courrier de la pétition :
Pétition envoyée au Ministère des sports pour sauver les circuits auto à l'UFOLEP
Sauver les circuits auto Ufolep
Pétition envoyée au Ministère des sports pour sauver les circuits auto à l'UFOLEP
Auteur : Daniel Heaulme & Patrick Feuillerat
Créé le 04/02/2018
À l'attention : du Ministère des Sports
Madame la Ministre des sports,
Cette lettre est un appel signé par les pilotes, les officiels et les organisateurs (tous bénévoles) des sports automobiles de la fédération affinitaire UFOLEP.
La fédération délégataire FFSA a, depuis toujours, recherché l’élitisme excluant l’amateurisme et les petits budgets. l’UFOLEP, à l’inverse, a su depuis maintenant plusieurs décennies, faire vivre une activité ludique et conviviale, sans avoir à constater d’accident mortel ou ayant entrainé des handicaps.
Nos organisations évoluent sur des circuits homologués par nos préfectures, comme le prévoit la législation. Nous appliquons les Règles Techniques et de Sécurité édictées et imposées par la FFSA. Nous avons mis en place des formations spécifiques de visiteurs de terrains dans toute la France pour vérifier leurs conformités. Il est vrai que de profondes exigences soudaines de ces RTS ont ralenti quelques mises en conformité. Certains circuits sont gérés par des petites associations qui rencontrent des difficultés financières (parfois 30000€ pour les glissières d’une ligne de départ).
Nos règlements sont « étudiés » volontairement afin de limiter la course à l’armement et obtenir une compétitivité et un coût bien inférieurs à ceux de la FFSA
Pour la Poursuite sur Terre (repris en équivalent Fol’Car catégorie 1).
Nous sommes limités à une cylindrée de 2000 cm3 et 180cv maxi contrairement à la FFSA où la cylindrée et la puissance sont illimitées. Nous interdisons les turbos, les 4 roues motrices, les boites de vitesses séquentielles…la FFSA autorise tous ces équipements…
Aux vues de nos interdictions, nos véhicules roulent deux fois moins vite que les leurs, ce qui limite le risque. Au niveau de l’accidentologie, nous avons peu de sinistres en comparaison avec la FFSA.
Pour les Kart-Cross : (repris en équivalent Catégorie 2)
Catégorie 602 et 652 cm3 (n’existe plus en FFSA)
Moteurs 2 cv Citroën, puissance moteur de 32cv pour les 602 et 50 cv pour les 652. La vitesse atteinte est dérisoire sur nos circuits.
La FFSA a supprimé la pratique qui n’était pas assez spectaculaire…(pas assez chère… ?)
Catégorie 500 cm3 (n’existe plus en FFSA)
Moteurs motos 500 cm3 deux cylindres d’une puissance de 50 CV. Vitesse sans risque sur nos circuits. La FFSA l’a relégué en école de pilotage 12/16ans jugeant qu’elle n’était pas assez rapide et a créé la catégorie 650 cm3 moteurs motos.
Catégorie Open (devrait bientôt ne plus exister en FFSA pour laisser place à une catégorie plus puissante)
Moteurs motos de 600 cm3 quatre cylindres d’une puissance de 100 CV.
Le décret n° 2006-554 du 16 mai 2006 nous impose la formation, la certification et le recyclage de nos officiels par la FFSA. Chaque année, plusieurs dizaines de milliers d’euros, sont facturés par la FFSA pour ces cessions.
Aujourd’hui la FFSA refuse d’obtempérer aux services de l’état. La FFSA ne tient pas compte d’une homologation préfectorale et impose son contrôle, facturé 1650€ par piste… bien entendu.
Ajoutons à cela 400 déclarations de manifestations à 200€ chacune : 80000€.
La facture totale annuelle sera de plusieurs centaines de milliers d’euros.
Nous ne sommes pas convaincus que le prix à payer soit pour notre sécurité. Si ceci n’est pas du racket nous n’en sommes pas loin. Pour ces dirigeants de la FFSA, l’accès au sport auto n’est réservé qu’à ceux qui en ont les moyens. Le plafond étant fixé par la FFSA, c’est donc la mort par asphyxie !
Liberté, Égalité, Fraternité sont les devises de notre beau pays. Nous ne retrouvons aucune de ces pensées dans l’esprit de la Fédération Française du Sport Automobile.
Madame la Ministre nous comptons sur votre compréhension afin de nous aider à continuer à faire vivre nos activités et obliger la FFSA à passer une convention comme le prévoit le décret.