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ACCEPTER SA PROPRE FAIBLESSE

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 EST UNE FORME DE SAGESSE…..

 

La sagesse, c’est d’aller tout à coup vers une modification de vous-même et une métamorphose parce que vous avez tiré une conclusion.

 

Si le sage est tempéré, cela signifie que le sage a un certain équilibre, notamment entre la partie rationnelle de son âme (raison, logique) et sa partie irrationnelle (désirs, peurs). Le sage n’est pas celui qui ne ressent pas de passion, mais celui qui les domine., les maîtrise.

 

À la limite, la seule passion qu’éprouve le sage, c’est le désir justement de sagesse. Autrement dit, la sagesse est un vivant paradoxe, puisque le sage serait celui qui a la passion de « n’être rien de trop ». À moins que le désir de sagesse soit tellement noble en soi, qu’il ne relève plus du champ de la passion, mais plutôt de la raison. Le désir de sagesse serait comme l’aimant magnétiquement attiré sur la boussole de l’âme ! Le désir de sagesse serait le suprême repère dans la quête du sens de la vie.

 

En effet, si tant d’hommes désirent posséder la sagesse, c’est qu’elle rend non seulement équilibré, mais aussi heureux. Car si on désire quelque chose, c’est parce que l’on pense que cela peut nous apporter quelque chose de bénéfique. Or, le véritable bonheur ne se situe pas au sein des richesses matérielles, car l’esprit est alors trop absorbé par des choses superficielles et sujettes à la temporalité qui détruit tout. Ce discours que je tiens ici peut faire penser à un sermon entendu à l’Église. Mais effectivement, la sagesse suppose un certain recul par rapport à la réalité concrète; il faut prendre au sérieux le monde, (ce n’est pas qu’une plaisanterie comme le soutient Kundera dès ses premières œuvres); mais il ne faut pas non plus trop le prendre au sérieux, et ne plus avoir aucun humour.

 

La sagesse commence par l’aventure intérieure. Quand l’individu prend conscience de lui-même, il n’est plus un simple individu, il devient une personne à part entière. Le fait que la sagesse soit d’abord une aventure intérieure est connu depuis l’Antiquité, puisqu’il était gravé, écrit sur le frontispice  du temple d’Apollon à Delphes : « Connais toi toi-même et tu connaîtras tout l’univers ». Rechercher le sens de sa vie aboutit à se retrouver soi et à être en harmonie avec le Cosmos. Mais le sage n’est pas pour autant un mégalomane. Se connaître, ce n’est pas se sur-valoriser.

 

En même temps qu’il se connaît lui-même, le sage apprend à s’aimer lui-même. Car sans amour de soi, il ne peut y avoir amour des autres. Car sans amour de soi, il ne peut y avoir adhérence à l’Univers tout entier. Se connaître, se rencontrer, le sage est celui qui devient l’ami de lui-même.

 

 

EXTRAIT BAC PHILO Luc Ferry dans son ouvrage De l’Amour affirme d’ailleurs qu’un sage n’a pas recours à Dieu.


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