08
Mai
2025

L'ascite chez la poule

Par Admin
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L'ascite se manifeste principalement par un ventre +/- rouge, très gonflé et d'un état d'abattement de la poule.

Comment identifier ces symptômes ?

La coloration de la crête, la dilatation de l'abdomen et l'activité de la poule sont souvent très difficiles à identifier au départ.

En principe, c'est l'abattement, le manque d'appétit ou la démarche de l'animal qui vont vous alarmer en premier, quand l'ascite sera déjà très avancée.

Le signe plus distinctif sera le volume et la coloration de l'abdomen : il prend une teinte rouge et "déplumée". Son volume va vous indiquer le stade d'évolution de l'ascite. Vous pourrez le mesurer par une simple palpation du ventre, comme sur le petit dessin ci-dessus :

1- En rouge - Le volume normal de l'abdomen peut être tenu dans la main, il est très mou, les côtés sont "plats" et on peut sentir les organes internes.

2- En bleu - Le volume en stade médian est bombé et relativement ferme, du volume d'une boule de pétanque ou de tennis.

3- En Jaune - Le volume en stade avancé ou extrême dépasse en général celui d'une main. La peau est tendue, la poule ne peut plus se déplacer et a du mal à respirer (gargouillis, cyanose...)

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Le principe de compensation.

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Pourquoi vous ne verrez rien venir, et pourquoi l'abattement de la poule sera soudain ?

Ce phénomène de « compensation » existe chez toutes les espèces, il s’applique à la poule et à l’ascite. Un organisme malade continue de fonctionner envers et contre tout. Une poule va aller de plus en plus mal, tenter de compenser des problèmes, forcer son organisme à fonctionner plus fort et plus vite. Jusque là, vu de l'extérieur tout aura l'air "normal". Elle va le pousser jusqu'à sa limite. Ce sera alors un phénomène de "dé-compensation' : la poule ne peut plus lutter : tout s'arrête, elle ne mange plus, ne se déplace plus, les symptômes les plus visibles apparaîtront d'un seul coup.

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1- Fonctionnement de l'ascite :

L’ascite n’est pas une maladie, c’est un syndrôme, un ensemble de dysfonctionnements internes qui vont finir par se lier les uns aux autres.

Le cœur, les poumons, les reins, le foie et la circulation sanguine vont être affectés, soit en tant que cause, soit en tant que conséquence des défaillances des autres organes. On parlera alors d’état pathologique généralisé ou de pathologies systémiques.

Quelle que soit la cause initiale, que ce soit une défaillance cardio-vasculaire, une maladie du foie, un problème rénal, l’organisme de la poule va décliner. Un organe malade va causer un problème, qui va en entraîner un autre... puis ce sera une réaction en chaîne.

Cette série de problèmes va demander de plus en plus d'énergie ; le cœur et les poumons vont devoir pomper plus d'oxygène, augmenter la pression veineuse et artérielle, entraîner de l'hypertension.

Le sang sous pression finit par détendre les parois veineuses qui deviennent "poreuses". Dans certaines veines, en particulier celles reliant l'intestin au foie (les veines mésentériques), l'eau et les protéines contenues dans le sang vont commencer à "suinter" et à former des gouttelettes à l'extérieur des veines : elles exsudent. Ce liquide jaune est une sorte de liquide lymphatique qui ressemble à de l’urine qu’on appelle « l’exsudât sanguin », ou liquide ascitique.

L’exsudât va s’accumuler dans l’abdomen qui va se dilater et faire pression sur les organes qui vont avoir encore plus de mal à fonctionner. L’exsudât va ensuite commencer à remplir les poumons. On va alors entendre des gargouillis dans la respiration. À ce stade l'oxygène manque, la poule entre en état d’hypoxie. La crête de la poule noircit et le cœur finit par s’arrêter.

L'ascite provoque INÉVITABLEMENT la mort de la poule. Notez également que tous ces symptômes seront douloureux.
Des soins immédiats s’imposent : si vous n’avez pas accès à un service d’urgence vétérinaire, vous pourrez agir, même si vous n’avez aucune connaissance médicale.

Nous allons voir ici ce qu’il faut faire,

et comment le faire.

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2. Les causes de l'ascite :

Comme vous pouvez le voir sur ces 3 tableaux, les causes d'ascite sont très variées et principalement liées à l'hypertension ou à des facteurs produisant de l'hypertension.

Toutes ces causes sont en général plus ou moins directement liées à des excès de médicaments ou des excès alimentaires entraînant progressivement des troubles de l'organisme. Une simple alimentation déséquilibrée, des restes de plats, du sel, ou un excès de poids peut finir par entraîner des troubles cardio-vasculaires, de l'hypertension et des insuffisances rénales ou hépatiques.

Les causes peuvent être consécutives à un traitement de carence, nécessitant des compléments de sélénium ou de vitamine E, influant sur le débit sanguin pouvant entraîner des lésions sur les parois veineuses qui généreront de l'hypertension.

Le stress et l’environnement : bruits, transport, agitation, températures, parc trop restreint sont également des facteurs déterminants.

Ces facteurs n'ont pas forcément des effets immédiats. Ils se développent pendant des semaines ou des mois, puis déclanchent une ascite. Ces différentes causes peuvent évidemment se cumuler entre-elles.

L'ascite peut également provenir de maladies liées au vieillissement de l'animal, cancer, facteurs génétiques, maladies cardio-vasculaires, ou contamination bactérienne (E. coli, salmonelle...).

Beaucoup d’études documentent ces facteurs, qu’ils soient domestiques ou pathologiques : l’étude [Chapman et al.2005] établit que l'exposition à E. coli peut multiplier par cinq la fréquence de l'ascite chez les poules. Il en va de même pour les salmonelles (Ganapathy et al. 2000) et les microbes et bactéries transportés par le vent ou dans la poussière du poulailler (Zucker et al. 2000).

Le déséquilibre en vitamines E, C et en sélénium provoquent des lésions sur les parois des vaisseaux sanguins, l’absorption de sel conduit à des dépôts de cristaux dans les reins. Toutes les formes de stress augmentent la pression artérielle, la fréquence cardiaque et entraînent des lésions vasculaires. Toutes ces causes sont propices aux déclenchements d’ascites, elles se cumulent et augmentent d’autant les facteurs de risques (x5, x10, x30).

Sources : (Leeson, Diaz : Poultry metabolic disorders and mycotoxins -1995) (Julian RJ : « The effect of increased sodium in the drinking water on right ventricular failure and ascite in broiler chicken » - 1987) (Muirhead – 1987) (Knezevic – 1996) (Hernandez, Hypoxic ascites in broilers – 1987) (Tanja Milsavljevic – Faculty of vetenary medecine – Belgrade) (MSD – Manuel vétérinaire – Ascites syndrome in poultry).

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Le traitement

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L’urgence sera avant tout de procéder à une ponction pour retirer ce liquide, ça ne traitera pas la cause initiale, mais ça sauvera votre poule.

Si vous n’avez pas accès à des urgences vétérinaires pour le faire dans les plus brefs délais : soit vous devrez le faire vous-même - soit elle va mourir.

Cette opération peut paraître très impressionnante, mais elle ne demande aucune compétence technique. N'importe qui peut y arriver avec un peu de soin et de méthode.

L'intervention présente néanmoins deux risques majeurs, que vous vous efforcerez de limiter au maximum : l'infection (interne ou externe) et le choc hypovolémique, qui seront détaillés dans les paragraphes suivants.

Le risque de percer un organe est relativement faible si on respecte méticuleusement la marche à suivre.

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Matériel nécessaire :

Aiguilles de seringue stériles de 17 à 19 d'une longueur de 20 à 30mm environ (la taille exacte n'est pas primordiale : l'aiguille doit juste être assez grosse, et si possible pas trop longue)

Un désinfectant en bouteille : de préférence Betadine ou Dakin.Si vous n'avez rien d'autre,de l' alcool à 80° ou 90°.

Une serviette épaisse et des linges propres : pour envelopper la poule, éponger et nettoyer.

Des compresses stériles en quantité pour désinfecter aiguille et poule

Un récipient (saladier, tupperware...)

De la colle cutanée (Dermabond) ou un tube de super-glue neuf

Un pack matériel basique pour une ponction vous coûtera un prix dérisoire : entre 1€ et 5€ en pharmacie. Il est toujours prudent de l'avoir en réserve dans votre trousse de secours aviaire.

Si vous optez pour une ponction avec la seringue, l'opération sera moins facile qu'avec juste une aiguille. Il vous faudra une grosse seringue stérile de 50, 80 ou 100 ml. que vous aurez poussé et tiré plusieurs fois à vide (les seringues neuves sont dures) et une petite pince.

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Conseils pour procéder à une ponction sans difficulté:

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Tout doit être stérile : utilisez votre désinfectant (bétadine ou dakin ou biseptine ou alcool) et vos compresses aussi souvent que nécessaire pour asperger et nettoyer la zone de piqûre et l’aiguille.

Dans tous les cas, vous devrez être DEUX pour effectuer l'opération : un pour maintenir l'aiguille en place, l'autre pour maintenir la poule, désinfecter, etc..

L'aiguille s'introduit en biais coté piquant vers le bas, biseau vers le haut, puis se place perpendiculairement (formant un angle droit à 90°) dans l'abdomen. Si l'aiguille est trop penchée, le liquide ne s'écoulera pas bien.

La zone concernée se situe à environ 8cm du cloaque, à 2cm sur la droite quand vous placez la poule sur le dos, la tête face à vous (voir schéma ci-dessous). Pendant l'opération, mettez-là sur le côté ou sur le ventre (le poids de ses organes l'etouffent quand elle reste sur le dos)

Marquez l'emplacement avec un feutre ou un stylo avant de piquer, et re-vérifiez que vous ne vous êtes pas trompé de côté. En piquant de l'autre côté, vous risquez de transpercer un organe.

Ne stressez pas trop, vous avez une marge relative, ce n'est pas au millimètre près : piquez dans la zone verte indiquée sur ce petit schéma.

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8 conseils à suivre

1- La méthode la plus simple et la plus douce est d'utiliser uniquement l'aiguille. Une fois en position perpendiculaire, le liquide s'écoulera tout seul vers un récipient ou une bouteille en plastique, vous n'aurez plus qu'à surveiller le volume. Ponctionner 150 ml par écoulement prend environ 5mn.

2- L’utilisation d’une seringue permet de mesurer facilement ce volume, mais il sera nécessaire de vider cette seringue 2 à 3 fois au cours de la ponction : opération un peu technique qu'il est impossible de faire seul tout en maintenant la poule. Pour la vider, maintenez le col de l'aiguille avec une pince en tournant la seringue. Remettez ensuite la seringue dans l'aiguille en la maintenant fermement avec la pince : l'objectif est de ne pas enfoncer ou faire bouger l'aiguille en déboîtant et en remettant la seringue.

3- En principe, vous ne piquerez qu'une fois, mais si l'aiguille ressort, re-desinfectez-là, désinfectez l'abdomen, aspergez abondamment et essuyez avec une compresse propre... puis utilisez le même trou.

4- Si le fluide n'est pas assez liquide et ne passe pas, utilisez une aiguille de taille supérieure.

5- S'il y a du sang rouge vif lors de la ponction : vous avez touché une veine, choisissez un autre endroit. Le liquide ponctionné est en général jaune–orangé. Dans certains cas très critiques, il peut être rosé ce qui signifie que les globules rouges ont commencé à passer en dehors du circuit veineux.

6- Percez et maintenez l'aiguille perpendiculaire à 1.5cm de profondeur sous la peau pendant toute l'opération.

7- L'opération est quasiment sans douleur pour les poules qui sont en général très dociles pendant les ponctions. Elles sentent que ça les soulage et sont un peu léthargiques. Si votre poule s’agite couvrez-lui la tête avec un linge.

8- Notez qu'il sera sans doute difficile de tout garder propre et stérile compte tenu du contexte. Aspergez abondamment de désinfectant et utilisez des compresses propres autant que vous pouvez. Redésinfectez l'abdomen quand vous aurez terminé.

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Notions médicales à connaître avant l’opération

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1- Le choc hypovolémique

Ce choc se produit quand on retire trop de fluide corporel. Ceci entraîne une chute brutale de la pression artérielle, un collapsus cardio-vasculaire, et une mort immédiate.

Il existe un risque très réel de choc hypovolémique et d'arrêt cardiaque chez l'animal, compte tenu de son état de santé initial. Tant que vous limiterez le volume de cette ponction, ce risque sera très faible.

Si vous voulez reduire le risque, le volume de votre ponction doit correspondre à peu près à 5% du poids de la poule (pesée juste avant la ponction) avec une limite maximale de 10% Soit, pour une poule d'1.5 kg : 80 à 100ml.

Pour que la poule se remette bien, mieux vaut des petites ponctions de 5% espacées de quelques jours, que de grosses ponctions de 10% qui vont la mettre plusieurs jours en état de choc.

Si la tenue de la tête de votre poule commence à se relâcher et qu’elle commence à fermer les paupières c’est que la limite a déjà été franchie et qu’elle va s’évanouir. Arrêtez-vous là, vous reprendrez la ponction quelques jours plus tard.

En cas de perte de connaissance, la seule chose que vous pourrez faire est de coucher la poule sur le ventre en position inclinée : les pattes plus haut que la tête pour favoriser la circulation sanguine, du cœur vers le cerveau. Si elle se remet, reportez la ponction à plusieurs jours.

Espacez les ponctions de 3 à 5 jours pour que la poule se remette. Hydratez là, mettez-là au repos, assurez-vous qu'elle mange : des graines, du boudin noir, de la sardine, du maquereau... mais surtout ni sel, ni aliment transformé, ni restes de plats. Il ne faut pas fatiguer le foie ou les reins.

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2-La tension et l'hypertension de la poule.

Une hypertension veineuse et artérielle est inévitablement liée à l'ascite : elle en est soit la cause, soit la conséquence.

Le flux ascitique qui remplit l'abdomen comprime les organes et les canaux sanguins. En effectuant cette ponction, vous libérez soudainement cette pression. La tension va donc redescendre à son niveau normal et causer "une chute de tension".

Si le volume retiré est trop important, vous risquez l'hypovolémie, et si le retrait est trop brutal, la circulation du sang va se réduire d'un coup et n'alimentera plus correctement les organes. Elle se traduira donc par un état de faiblesse instantané : des étourdissements, un état de choc... voire une perte de connaissance ou un arrêt cardiaque.

Vous devez donc réduire l'impact de cette chute soudaine au maximum :

1- en limitant le volume ponctionné

2- en retirant le liquide lentement

La ponction doit se faire en plusieurs fois, espacées d'au minimum 4 ou 5 jours. Vous pouvez même faire des pauses pendant la ponction pour que la poulette respire un peu, ou si vous sentez qu'elle commence à perdre connaissance.

Une ponction, même limitée, entraîne un état de faiblesse, voire un état de choc. Pendant 24 à 72 heures la poule vivra au ralenti. Il faudra plusieurs jours pour qu'elle se remette complètement

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Après les soins

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Si vous avez suivi scrupuleusement toutes ces recommandations, il est pratiquement impossible de ne pas avoir réussi sans problème cette opération qui au final aura pris moins d'un quart d'heure.

Lors de la première ponction : du liquide va continuer de couler au goutte-à-goutte par le trou de la piqûre. Pour ne pas que ça devienne un problème, utilisez de la colle cutanée (Dermabond).

À défaut, les urgentistes utilisent aussi de la "super-glue" à condition que le tube soit neuf et que SURTOUT la peau soit PARFAITEMENT désinfectée en dessous. Une seule goutte suffira à refermer le trou de ponction. Si ça ne suffit pas, mettez une pincée de bicarbonate alimentaire sur la goutte (à défaut, du talc, ou de la farine). Le problème est réglé.

Pour finir de purger tout le liquide après la 2ème ou la 3ème ponction : soit vous utilisez la seringue, soit vous massez l'abdomen pour augmenter la pression jusqu'à ce que plus rien ne sorte. Désinfectez, mais ne rebouchez pas le trou, s'il en reste, ça goutera un peu et ça se refermera tout seul.

Vous devrez probablement renouveler ces ponctions dans les semaines suivantes, puis périodiquement : elle restera toujours un sujet "à risque", sensible aux ascites. Vous devrez donc toujours être vigilants avec son alimentation et lors de prises de médicaments.

Si c'est le cas attendez que l'abdomen commence un peu à reprendre du volume (pour être certain qu'il s'agit bien d'une récidive) mais n'attendez pas un stade critique, la poule se remettra d'autant plus facilement.

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Convalescence

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Après une ponction, une poule sera généralement épuisée : baisse de tension, sous alimentation, stress.

La priorité est qu'elle se nourrisse seule et qu'elle puisse boire seule. Proposez-lui de l'eau et des graines à l’écart des autres.

Si elle n'en veut pas, passez à la sardine, maquereau (nature), riz, pâtes, pissenlit frais, ou si possible et idéalement un peu de boudin noir très riche en fer.

Elle doit manger et boire pour récupérer, et doit rester à l'écart, avec de la nourriture à disposition pour manger à son rythme sans que les autres poules ne viennent l’embêter.

Elle ne doit manger que des aliments faciles à digérer, hachés, en tout petits morceaux : surtout pas de sel, pas de plat cuisiné, pas de gras, pas de sucre.Vous pouvez la coucher avec les autres.

Ce régime de convalescence durera au moins 72h. Surveillez l'abdomen, s'il regonfle un peu c'est normal. Une fois remise, vous pourrez faire une nouvelle ponction pour vider de nouveau le liquide.