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Les loups et vautours face aux éleveurs

  • Par agri
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Un carnage orchestré par les bureaucrates

Jadis, les anciens avaient éradiqué le loup en connaissance de cause, conscients qu’il menaçait leurs troupeaux. Ils avaient les pieds sur terre, ancrés dans la réalité d’un monde rural où l’on protégeait son gagne-pain. Aujourd’hui, on marche sur la tête : loups et vautours, portés aux nues par des écologistes de salon, ravagent les élevages, tandis que les éleveurs sont abandonnés par des technocrates qui préfèrent les beaux discours à l’action. Ce carnage, amplifié par l’inaction de l’Office français de la biodiversité (OFB) et des politiques sans courage, pose une question brutale : à qui profite ce massacre ?

Les loups : un fléau que les anciens avaient su juguler

Le loup, revenu en France dans les années 1990 sous les applaudissements des citadins, est un cauchemar pour les éleveurs. En 2023, l’OFB a recensé plus de 10 000 attaques, touchant principalement les brebis, mais aussi les vaches, surtout en période de vêlage. Dans les alpages des Alpes ou sur les causses de l’Aveyron, une vache en train de mettre bas est une proie sans défense face à une meute. Les récits des éleveurs sont glaçants : veaux déchiquetés, vaches agonisantes, abandonnées à leur sort. Ces pertes ne sont pas qu’économiques ; elles brisent le moral de ceux qui consacrent leur vie à leurs bêtes.

Les vautours : quand les charognards deviennent bourreaux

Les vautours fauves, dont la population a explosé grâce à des réintroductions célébrées par les écolos, ne se contentent plus de carcasses. Depuis que les placettes d’alimentation – où les éleveurs déposaient des restes pour nourrir ces oiseaux – ont été supprimées ou laissées à l’abandon, les vautours s’attaquent à des proies vivantes. À Sévérac-le-Château, en Aveyron, Michel, éleveur depuis trente ans, raconte : « J’ai retrouvé ma vache, en plein vêlage, entourée de vautours. Ils lui arrachaient la chair, elle hurlait encore. C’est pas du charognage, c’est de la prédation ! » La faute à qui ? Aux réglementations européennes post-vache folle, qui interdisent de laisser des carcasses en plein air, et à l’OFB, qui ferme les yeux sur cette dérive.

La détresse des éleveurs : un abandon signé par l’État

Pour les éleveurs, chaque attaque est un coup de poignard. Une vache perdue, c’est des mois de travail envolés, dans un secteur où les marges sont déjà écrasées par la concurrence et les normes. Mais le pire, c’est le choc moral. Voir ses bêtes mutilées, entendre leurs cris, c’est une blessure qui ne cicatrise pas. « On nous parle de bien-être animal, mais qui pense à nos bêtes éventrées ? Et à nous, qui vivons ça ? » s’indigne Michel. Les attaques de loups sont parfois indemnisées, mais celles des vautours ? Rien. L’OFB refuse de les reconnaître comme prédateurs, laissant les éleveurs seuls face à leur désespoir.

L’OFB : le bras armé des écolos parisiens

L’Office français de la biodiversité est dans le collimateur des éleveurs, et pour cause. Protégeant loups et vautours sous couvert de la Convention de Berne, l’OFB semble plus soucieux de plaire aux ONG écologistes qu’aux paysans qui font vivre les campagnes. Sur X, la colère gronde : « Les vautours bouffent nos vaches vivantes, mais pour l’OFB, tout va bien. Faut protéger la biodiversité, qu’ils disent ! » Les solutions proposées – chiens de protection, effarouchements – sont des pansements sur une jambe de bois. Ce que veulent les éleveurs, ce sont des tirs de régulation pour les loups, la réouverture des placettes pour les vautours, et des indemnisations justes. Mais l’OFB, fidèle aux dogmes des bureaux climatisés, fait la sourde oreille.

Des politiques qui se défilent

Changer la loi pour autoriser des tirs de régulation ou assouplir la protection des prédateurs ? Trop risqué pour des élus qui craignent de froisser les puissants lobbies écologistes. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) martèle que les vautours ne font que suivre leur instinct, comme si cela consolait les éleveurs face à leurs troupeaux décimés. Pendant ce temps, le gouvernement temporise, préférant des mesurettes à des décisions courageuses. Résultat : les éleveurs trinquent, tandis que les bureaucrates et les écolos urbains paradent dans les médias.

À qui profite ce chaos ?

Ce statu quo est une aubaine pour certains. Les associations écologistes, gavées de subventions, renforcent leur influence en défendant une nature sauvage fantasmée, loin des réalités du terrain. Les politiques, eux, ménagent un électorat urbain sensible aux discours verts, tout en sacrifiant les éleveurs, trop peu nombreux pour peser électoralement. Mais à quel prix ? Les campagnes se vident, les exploitations ferment, et le savoir-faire rural s’éteint. La Coordination Rurale, porte-voix des paysans oubliés, le crie haut et fort : il est temps de remettre les pendules à l’heure.

Vers une révolte des campagnes ?

Les éleveurs ne demandent pas la lune : rouvrir les placettes d’alimentation pour détourner les vautours, autoriser des tirs ciblés sur les loups, reconnaître les attaques de vautours comme des prédations pour ouvrir droit à des indemnisations. Mais surtout, ils veulent qu’on les écoute. La Coordination Rurale, fidèle à leur combat, appelle à une mobilisation des campagnes pour faire plier les technocrates. Car il faudra bien plus que des paroles pour rétablir l’équilibre entre biodiversité et survie de l’élevage.

En attendant, les éleveurs, laissés pour compte, encaissent les coups d’un système qui les méprise, tandis que la cruauté des prédations bafoue le bien-être animal, pourtant brandi comme une obligation dans les normes qu’on leur impose.


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