Immigration: Mineurs isolés, les dérives de l’humanisme d’Etat
- Par U.P.F
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Comment l'Etat-Providence détruit la France
Le statut des »mineurs isolés » me paraît l’illustration parfaite des catastrophes que produit en France ce qu’on pourrait appeler l’humanisme d’Etat. L’humanisme d’Etat est une dérive de l’Etat-providence. Celui-ci, aide les citoyens français dans le besoin et est alimenté par les impôts des citoyens français dans l’aisance. L’Etat-providence à la française a d’énormes défauts, mais il est encore pire que la bienveillance de l’Etat français décide d’« accueillir toute la misère du monde ». La célèbre phrase de Michel Rocard est souvent citée mais n’est plus jamais appliquée, les pouvoirs publics français s’étant mis en tête de soigner toutes les misères de l’humanité.
La machine à fabriquer de la délinquance
Il y a pire. L’humanisme d’Etat est devenu une machine à fabriquer de la délinquance en France. Quel respect de la loi française peuvent avoir des clandestins qui ont violé sans la moindre sanction le premier devoir d’un étranger qui se présente à une frontière : demander la permission d’entrer ? Puisqu’on entre en France comme dans un moulin, pourquoi ne pas y faire main basse sur les portables, les cartes de crédit et les femmes ? Or l’Etat n’a pas été créé pour faire la charité à ses citoyens, encore moins aux étrangers. Hobbes nous dit que les hommes l’ont fondé pour éviter la guerre de tous contre tous.
Son »cœur de métier », comme on dit aujourd’hui, ce sont les fonctions régaliennes – levée des impôts, maintien de l’ordre public et défense des frontières. Si l’Etat-providence est une dérive discutable de l’Etat (les Etats-Unis s’en passent presque totalement), l’Etat humaniste est une dérive dans la dérive, en passe de devenir une menace terrible pour la nation.
Oignez vilain…
Dans le face à face entre l’Etat français, avec toutes ses lourdeurs de droits et de tribunaux, avec toutes les années qu’il faut pour changer une loi, et le mineur isolé, arrivé à Rennes depuis quelques jours, et qui téléphone à ses copains restés au pays de venir au plus vite dans cette contrée bénie où on peut sans risques sauter sur les portables, c’est le mineur isolé qui gagnera. La loi est lente et la délinquance fulgurante. « Le mal ne vient pas de l’homme, il vient de la société » bêlent ensemble depuis des siècles Rousseau et la gauche. Faux, archifaux. « Le Bien répond au Bien » chante le chœur des belles âmes. Si on traite bien le migrant, le clandestin, il nous traitera bien. Faux, archifaux. Le deuxième terroriste arrêté dans l’affaire de l’attentat plus ou moins raté du métro de Londres avait été hébergé dans le Kent par un brave vieux couple britannique, cœur sur la main et sourire de bienvenue sur les lèvres. Un de ces jours, un migrant mettra peut-être le feu à la bergerie de Cédric Herrou en criant »Allahou Akbar ». Le Mal ne se gêne pas pour répondre au Bien par le Mal. Le christianisme appelle cela le péché originel (un dogme chrétien qu’apparemment le pape François ne connaît pas, sinon il serait plus méfiant à l’égard de ceux qui n’ont pas été rachetés du péché originel par le Christ), mais tout cela paraît bien ringard à l’époque de l’humanisme d’Etat.
Collomb ne résout rien
Devant l’afflux de migrants à Paris, afflux ininterrompu et qui sera toujours grossissant, que fait le ministre de l’Intérieur, le fameux maire de Lyon à la tolérance zéro ? Pour la gestion de ce problème, la continuité Hollande-Macron est parfaite : Collomb fait exactement comme son prédécesseur, il ne résout rien, met la poussière sous les tapis, c’est-à-dire qu’il refile à la province les clandestins arrivés dans la capitale. Les provinciaux n’ont pas voix au chapitre et de toutes façons, ils sont bâillonnés par le politiquement correct.
Extrait d'un article paru dans causeur.fr