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L’Open 6e Sens - Métropole de Lyon fait le pari du réutilisable !

  • Par Louis.B
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Du 26 février au 6 mars, les plus grandes joueuses de tennis se réunissent au Palais des Sports de Gerland pour 9 jours de compétition, dans le cadre de l’Open 6e Sens - Métropole de Lyon, tournoi apparenté au WTA Tour.

Cette année, la performance environnementale s’allie à la performance sportive. Dans une démarche d’expérimentation, les bouteilles jetables seront remplacées sur le court et dans les coulisses par les gourdes Gobi, éco-conçues et 100% fabriquées en France.

En partenariat avec la PME Gobilab, qui équipe déjà le club de basket du JL Bourg dans l’Ain, les organisateurs souhaitent pour cette troisième édition évaluer l’impact et les meilleures manières d’accélérer la transition du sport vers le réutilisable. Si le plastique semble passé de mode, la France demeure en effet le 5ème pays au monde le plus consommateur d’eau en bouteille !

Une édition 2021 consommatrice en jetable

L’hydratation est clé dans une compétition sportive. A chaque changement de côté, une joueuse de tennis boit 2 à 3 bonnes gorgées. On estime qu’il faut boire 50 cl par heure pendant un match de tennis. Pour rappel, ne pas boire pendant une activité physique diminue les capacités physiques de 20% et accroît le risque de blessures (élongations, contractures, tendinites...).

A l’hydratation des sportives s’ajoutent les besoins des arbitres, médecins, membres du staff etc. Les volumes de bouteilles jetables sont donc très vite conséquents. Pour l’édition 2021 de l’Open 6e Sens - Métropole de Lyon, c'est près de 5000 bouteilles jetables qui ont été consommées.

Au délà des déchets peut s’ajouter du gaspillage d’eau : certaines bouteilles sont oubliées à moitié bues, on craint de confondre sa bouteille avec celle du voisin et on en reprend une nouvelle, etc. Au total, 2400 litres d’eau ont été distribués sur l’édition 2021.
Enfin, en période de pandémie, une attention particulière doit être portée à la personnalisation des bouteilles pour éviter tout risque sanitaire.

Pour lutter contre ce gaspillage de ressources, l’organisation du tournoi a donc décidé d’agir. Elle s’est associée à l’entreprise Gobi, une PME qui fabrique depuis 2010 des gourdes design, éco-conçues, fabriquées en France et assemblées par des personnes en situation d’exclusion.

Une flotte de gourdes 100% fabriquées en France, légères et personnalisables

Le choix de la gourde s’est porté vers le modèle le plus léger de la gamme, le Gobi Street. Fabriqué dans les Vosges et dans l’Yonne, le produit est ensuite assemblé et personnalisé dans le Val de Marne, au sein d’un ESAT ou d’un atelier d’insertion du Groupe ARES.

Ultra personnalisable, chaque membre du tournoi pourra inscrire son prénom sur le bouchon de sa gourde. Les Gobis ne seront pas sérigraphiées pour éviter l’effet tote bag et être ré-utilisées l’édition suivante si l’expérimentation est concluante.

Les modalités de l’expérimentation

Très concrètement, près de 600 gourdes seront distribuées au début du tournoi à l’ensemble des publics : joueuses, arbitres de chaise, ramasseurs de balles, secouristes... Ils.elles en seront responsables durant la durée du tournoi et quelques consignes de lavage leur seront partagées.

Une quinzaine de fontaines à eau avec des recharges recyclables ou consignées seront installées sur les différentes zones du Palais des sports pour permettre un accès à l’eau simplifiée. Les volontaires bénévoles du tournoi seront également particulièrement vigilants au remplissage des gourdes et à leur propreté.

Enfin, un bilan de l’expérimentation est prévu mi-mars pour identifier les freins et les facteurs d’adoption. Un retour d’expérience sera largement partagé.


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