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Jacques Brel

  • Par Fanny
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Jacques Brel demeure l'un des plus grands auteurs, compositeurs et interprètes du siècle.


Ses interprétations de "Ne me quitte pas", "Amsterdam", "Les bonbons" ou encore de "Jef" lui confère le statut de légende du music-hall.

Artiste tourmenté, très physique, son insoumission totale lui aura aussi permis de briller en toute liberté dans des formes d'art différentes, notamment au cinéma.

Rien n'était vraiment gagné, il a fallu du courage et de la ténacité au jeune Jacques pour s'imposer.

Jacques Brel est né à Bruxelles, le 8 avril 1929. Il est le fils cadet.

Il garde de son enfance une impression d’immobilisme, de grisaille et de silence.

Il évoque ce climat d’ennui dans sa chanson « Mon enfance ».

Ses échecs scolaires le conduiront, dès 1947, à travailler à la cartonnerie familiale « Vanneste et Brel ».

Son nouvel emploi ne lui plait pas. Il s’ennuie.

Il cherche vite une autre occupation. Il se passionne pour les activités généreuses du mouvement de jeunesse, la Franche Cordée. Ces animations lui donnent l’occasion d’interpréter ses premières chansons

Les débuts

En 1952, il ose interpréter ses premières chansons devant ses proches, très récalcitrants.

Jacques Canetti le découvre dans un cabaret de Bruxelles et lui fait enregistrer son premier disque, sans succès.

Chanteur et interprète

Il faut attendre l'Olympia de 1958 en première partie de Philippe Clay, pour que le public ovationne enfin l'auteur de "Quand on a que l'amour".

Le succès va alors lui sourire avec son album : "La valse à 1000 temps".

Le voilà enfin tête d'affiche à Bobino.

Sur scène, son tempérament entier électrise la salle. Personne n'a oublié la sueur, les grimaces sur son visage.Jacques Brel ne chante pas, mais vit ses chansons.

Le triomphe du chanteur dépasse largement les frontières dès le début des années 60.

Du "plat pays" à "Amsterdam"

Son apogée, il la vit à l'Olympia en 1961 : il vient de trouver son public qui lui restera toujours fidèle. L'année suivante il crée "Le plat pays", "Amsterdam" sera un grand succès de 1964.

Mais déjà le chanteur a d'autres idées en tête : la chanson n'est pas sa priorité absolue.

En 1966 il décide de fAIRe ses adieux sur la scène de l'Olympia. Jacques Brel chantera encore...

En effet, fasciné lors d'un concert à New York en 1967 par la comédie musicale "L'homme de la Mancha" ("La Quête (L'inaccessible étoile)"), il l'adapte en français et jouera le rôle titre l'année suivante avec succès.

Notons qu'à Broadway un musical honore le chanteur : "Jacques Brel is alive and well and living in Paris".

Cinéma

Le chanteur se tourne désormais vers le cinéma où ses talents de comédien seront unanimement salués, que ce soit dans "Les Risques du métier", "Mon oncle Benjamin", "L'emmerdeur"... Il réalisera "Franz", avec en vedette sa grande amie Barbara .

En parallèle, il voyage. Voilier, avion,Jacques Brel a décidé de maîtriser tous ces moyens de transport pour se sentir libre.

Malade du poumon, sans doute en raison des nombreuses cigarettes fumées dans sa vie, il s'installe en 1975 aux îles Marquises et aide les habitants grâce à son avion privé.

La maladie

En 1975, alors qu'il vient de subir une intervention chirurgicale pour le cancer, Jacques Brel, sa femme et une de ses filles partent à bord d'un bateau de 17 mètres traverser l'Atlantique.

Il s'installe aux îles Marquises, et ne revient que très peu souvent sur le continent.

En 1977, c'est à Paris qu'il vient enregistrer son dernier album, Les Marquises, un disque très médiatiquement lancé par Eddie Barclay son éditeur.

C'est aussi dans un hôpital parisien qu'il meurt en 1978.

Jacques Brel repose désormais aux Marquises, à côté de Gauguin.

Son acharnement, à ses débuts, à lever les barrières pour enfin se faire entendre aura permis à un talent hors pair d'éclairer le monde avec ses chansons pour tous les moments de la vie.

"Mathilde", "Ne me quitte pas", "Les bonbons"... Avec Jacques Brel , c'est à un supplément d'âme que l'on accède

« Ce qui compte dans une vie ce n'est pas la durée d'une vie, c'est l'intensité d'une vie ... »

« Brel Parle », interview, RTBF, 1971.


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