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Liste des symptômes des principales maladies des poules.

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PATHOLOGIES ET SYMPTÔMES :

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Les pathologies aviaires peuvent être extrêmement difficiles à diagnostiquer. Beaucoup ont des symptômes communs pouvant prêter à confusion, de sorte qu'on arrive parfois à cerner plusieurs possibles maladies, sans parvenir à en identifier une de manière certaine.

La recherche de la pathologie pourra servir dans un premier temps à estimer l'éventuelle sévérité de la maladie, à déterminer la nécessité ou l'urgence de consulter, et dans certains cas, de réduire les effets ou de prendre des dispositions sanitaires pour éviter la propagation de la maladie.

Les plus communes peuvent parfois être identifiées par des observations externes (comportement, pesage régulier, fientes, signes inhabituels etc.). La plupart nécessitent l'examen d'un praticien : un vétérinaire pourra pratiquer une analyse (sang, coproscopie, prélèvements...) et définir le traitement approprié. Quelque-unes sont également impossibles à diagnostiquer, à moins de procéder à une autopsie.

Les 6 mesures de prévention les plus élémentaires consistent à :


1- Observer et PESER régulièrement vos poules.
2- Éviter ou interdire tout contact avec les oiseaux sauvages et les nuisibles.
3- Maintenir une parfaite hygiène du poulailler et des installations.
4-  Fournir une eau saine et propre (ni eau de pluie, ni abreuvoir au sol)
5-  Veiller à une alimentation équilibrée complétée par des éléments renforçant le système immunitaire (thym, argent colloïdal, EPP, vitamines, orties, levure de bière)
6- Vérifier l'absence de parasite (poux et vers) sur les poules, dans leur fientes et dans le poulailler.

Voici la liste des symptômes des principales maladies aviaires (Les maladies très rares, asymptomatiques ou aux syndrômes incertains et peu documentés ont été écartées).


1- Les Maladies virales

Atadénovirus  [Générale]: symptômes : Chute de la ponte et production d'œufs anormaux, modification de la coquille de l'œuf (bourrelets, forme), coquille molle, fragile ou absence de coquille. Petits œufs, apathie, baisse de l'appétit, diarrhée passagère. Commun - Peu contagieux.

Bronchite infectieuse (coronavirus)[Respiratoire] : (symptômes variables selon les souches, l'âge et l'immunité de l'individu ) : Toux, éternuement, perte d'appétit, difficultés respiratoires (ouvre le bec et cherche de l'air), écoulement nasal. Parfois : litière mouillée, baisse de la ponte, les œufs pondus peuvent présenter un blanc d'œuf aqueux et/ou une coquille décolorée et/ou une fragilité-absence de coquille et/ou des dépôts de calcium sur la coquille. Peuvent évoluer en surinfection bactérienne ou fongique. Hautement contagieuse. Commune.

Grippe aviaire (ou Influenza)[Respiratoire] : Difficultés respiratoires, problèmes digestifs ou nerveux, perte d'appétit, mort subite. Parfois : Oiseau ébouriffé, crête enflée, écoulement nasal, fièvre, œufs à coquille fine, molle ou sans coquille, enflures au niveau de la tête, diarrhées. Certains oiseaux peuvent être asymptomatiques. Dégradation rapide de l'état général conduisant à la mort. Hautement contagieux : limitation par confinement, filet de protection, volière. Rare ou commune selon épisode contagieux.

Laryngotrachéite infectieuse (LTI) [Respiratoire]: symptômes très variables localisés sur la trachée : difficultés respiratoires, écoulement, conjonctivite, yeux mouillés, étirement du cou, halètement, hochement de tête. Parfois : toux, troubles de la ponte.
Forme sévère : difficultés respiratoires sévères + expectoration de sang sur le sol et les murs du poulailler - Forme bénigne : difficultés modérées et conjonctivite. Ne peut ētre distinguée des pathologies respiratoires proches (Influenza, Newcastle, Bronchite infectieuse, Mycoplasmose...) que par analyse - Mortalité variable (5 a 50%). Très contagieux - Commun.

Variole aviaire (poxvirose) [Respiratoire ]- Elle peut avoir une forme [cutanée] : Lésions de la crête, des barbillons, commissures du bec, pattes, cloaque, ventre, pouvant être généralisées et partiellement deplumante  et une forme [diphtérique (humide)] : difficultés respiratoires, asphyxie pouvant être confondus avec des infections respiratoires - Conjonctivite (œil fermé ou obstrué par un mucus jaune), taches jaunâtres et blanchâtres sur les muqueuses buccales et dans la gorge, membranes (fils verticaux) en ouvrant le bec. Les deux formes, cutanée et diphtérique, peuvent être rencontrées en même temps. La maladie peut être vaccinée, traitée et elle est peu mortelle. Commune - Contagieuse (piquage, piqûres d'insectes).

Maladie de Gumboro [Générale] (ou bursite infectieuse, ou IBVG) - uniquement sur de jeunes sujets : Bourse hypertrophiée : taille multipliée par 4 ou 5  (la Bourse de Fabricius est un organe situé juste au dessus du cloaque de la taille d'un petit marron) - Aspect ébouriffé des plumes, apathie, sang dans les fientes, déshydratation. Forte mortalité. Commune - contagieux chez les jeunes et les poussins.

Maladie de Marek [Générale]: Paralysie unilatérale de l'aile, du cou ou d'une patte, attitude caractéristique en grand écart - Coloration grise de l'iris, rétrécissement de la pupille, dilatation du jabot, paralysies temporaires, lésions internes (reins, foie, rate) Tumeurs multiples (foie, rate, reins, cœur etc..) - Troubles de la vision ou cécité. Peau soulevée et rugueuse au niveau des follicules des plumes  -  Développement très rapide de la maladie (2 à 5 jours avant décès). Transmission respiratoire. Mortel. Très contagieux, commun

Réoviroses (arthrite aviaire) [Osseuse/articulaire]: Boiterie, pattes tordues et répugnance à se déplacer parfois accompagnés d'œdèmes aux pattes pouvant s'aggraver avec des infections. Ne peut être traité autrement que par vaccin préventif. Rare - contagieux.

Hépatite splénomégalie [Digestive]: Anorexie, pâleur de la crête et des barbillons , région cloacale souillée par les fientes, mort subite, chute de la ponte, œufs petits et fragiles. Mortel - Commun et contagieux.

Aviadénovirus (Hépatite à corps d'inclusion ou HCI) [Digestive] : Touche principalement les poussins et les jeunes jusqu'à 6 semaines : apathie, inappétence, fientes jaunâtres, forte mortalité, plumage ébouriffé, sujets se blotissant dans leurs plumes. Contagieux - Commune.

Rotaviroses [Digestive] (Origine entérique (intestins) + transmission par les fientes ou la litière). Diarrhées, litière mouillée, perte d'appétit, déshydratation, baisse de la ponte . Pas de traitement spécifique hormis l'amélioration de l'hygiène, les soins des diarrhées et la réhydratation . Peu mortelle. Commune.

Leucoses aviaires (groupe de maladies tumorales) [Générale]: Tumeurs importantes de la taille d'un grain de raisin pouvant être multiples sur l'animal : yeux, crête, cou, nuque,  ou sous cutanées sur tout le corps et les pattes. Forte mortalité - Pas de traitement. Relativement rare.

Maladie de Newcastle (ou pseudo-peste aviaire) paramyxovirus [Respiratoire] : Conjonctivite (yeux rouges), fièvre, écoulement nasal, yeux enflés, apathie, diarrhées vertes. Parfois selon les souches :  dyspnée (respiration désagréable et gênante), absence de mouvement autre que la queue et respiration, prostration, cou tordu, torticolis, convulsions nerveuses ou respiration accélérée. Hautement contagieuse, mortelle selon les souches. Peut être confondue avec Influenza. Relativement rare.

Metapneumovirose aviaire [Respiratoire]: Premiers signes : "déformation de la paupière translucide", râles, conjonctivite mousseuse, écoulement nasal et oculaire, puis enflement évident de la tête, gonflement des paupières, œdème généralisé. Parfois en plus : somnolence, perte d'équilibre, torticolis, chute de ponte (n'affectant pas l'aspect des œufs). Mortalité faible si traitée (10%). Maladie rare

Encéphalomyélite aviaire (viral)[Générale]: Chez les sujets très jeunes (poussins): Paralysie, signes neurologiques, tremblements, perte d'équilibre, faiblesse musculaire, troubles oculaires, défauts de coordination des mouvements - Chez un adulte, la maladie est bénigne sans signes neurologiques avec juste une baisse de la ponte temporaire. Contagieux - commune.

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2- MALADIES BACTERIENNES. 

Pododermatite [Pattes](infection staphilocoque, E. coli...) : Symptômes : Enflure, boiterie de la poule, station répétée sur une seule patte, présence d'une plaie ronde et bombée rouge sombre ou noire avec une éventuelle symétrie des symptômes sur les 2 coussinets. La seule présence d'une tâche noire sans signes de boiterie ou de chaleur peut être confondue avec une cale d'usure. Évolution de l'infection : osseuse et/ou traversante. Peut plus rarement toucher d'autres parties des pattes. Doit être traité rapidement. Extrêmement commune.

Chlamydiose [Respiratoire]: Anorexie, léthargie, Rare chez les poules, très contagieuse. Plumes ébouriffés, toux, écoulement nasal et oculaire, fientes verdâtres, perte de poids. Morbidité variable. Peu commune,  risque de transmission à l'homme (rare).

Mycoplasmose [Respiratoire]: Éternuements, râles trachéaux, dyspnée (respiration désagréable et gênante), sinusite, écoulement nasal, expectorations, animaux prostrés restant le bec ouvert, baisse de la ponte, deformation des œufs. Nota : Le coryza est l'une des formes de la mycoplasmose ; leurs  symptômes peuvent être confondus. Une différenciation peut être obtenue par analyse. Letalité faible. Contagieuse et très commune.

Coryza infectieux [Respiratoire]: Jetage nasal, éternuements, oedèmes de la face sous les yeux, gonflement des yeux, des sinus infra-orbitaires (dessus du bec, entre les narines et les yeux) et des barbillons. Traitement relativement facile. Forme commune du coryza des poules à letalité faible. Contagieuse et très commune.

Ornythobacterium rhinotracheale [Respiratoire]: symptômes et mortalité très variable selon les souches : abattement, baisse de l'appétit, jetage nasal, éternuements, œdème facial, diminution de la ponte et de la qualité des œufs. Uniquement identifiable par analyse. Confusion possible avec les symptômes du coryza. Apparaît principalement, mais pas toujours, dans des conditions d'hygiène médiocres.
Hautement contagieuse (simple contact direct ou par l'eau de boisson).

Pullorose et Typhose [Générale] : Apathie,  baisse de consommation des aliments ou anorexie plumes ébouriffées, crête pâle ou réduite. Parfois : œdèmes aux articulations et aux pattes, œufs sans jaunes, atrophiés. Peut revenir sous forme chronique. Identification formelle par analyse. Contagieuse et rare.

Paratyphose [Digestive]: principalement chez les jeunes sujets ou les poussins,  mais peut toucher des adultes. Diarrhées, amaigrissement, anorexie. Parfois : cécité et boiterie. Identification formelle par analyse. Contagieuse et rare.

Colibacillose (E.coli) [Digestive]: arrêt de l'alimentation, réduction ou arrêt de la consommation d'eau, signes de déshydratation, boiterie, immobilisation, prostration, mort subite. Nombreuses variantes de la maladie qui peut souvent s'ajouter à des pathologies existantes. Une poule survivant à l'infection bacterienne pourra présenter des séquelles (arthrite, boiterie). Mortel, commun et contagieux.

Choléra aviaire [Respiratoire]: hyperthermie, fièvre  diarrhée abondante verdâtre et fétide, anorexie, soif permanente (polydipsie), prostration, somnolence, jetage muqueux nasal, oculaire et buccal, cyanose (coloration bleutée de la peau due à un problème d'oxygénation du sang), inflammations locales de la peau. Parfois s'ajoutent, tremblements,  et cyanose des parties déplumées. On peut aussi observer des formes aiguës sans signes précurseurs. Mortalité élevée, très contagieux, peu commun.

Tuberculose aviaire [Générale]: symptômes variables pouvant évoluer pendant des semaines ou des mois avant la mort de l'animal. Amaigrissement progressif tout en gardant de l'appétit, accompagnés d'une apathie de plus en plus sévère. Atrophie musculaire laissant apparaître le bréchet. Boiterie unilatérale avec démarche saccadée caractéristique, diarrhée, plumes ternes, crête et barbillons pâles. Fortement contagieux, mortel. Rare.

Botulisme [Générale]: paupières closes ou tombantes donnant un aspect comateux, somnolent voire mort, alors qu'ils sont toujours vivants. Cette paralysie est le symptôme le plus significatif. Parfois : signes de frilosité, plumage ébouriffé, diarrhée. Mortalité : 100% - Rare. contagieux.

Riemerellose (Maladie du canard) [Respiratoire]: Apathie, jetage nasal et oculaire, toux, éternuements, diarrhée verdâtre, tremblements de la tête et du cou, torticolis. Mortalité variable (10 à 75%). Principalement identifiée après analyse. Rare, touche plutôt les canards  mais parfois aussi les poules ou autres oiseaux.

Rouget (érysipèle) [Générale]: Cyanose de la tête (coloration bleue par manque d'oxygénation).Tête enflée, somnolence. Transmission possible à l'homme : éviter tout contact avec l'animal. Très Rare (la contamination se fait au contact de moutons ou porcs infectés). mortalité : 1 à 50%

Entérococcie et staphylococcie [Osseuse/articulaire] : arthrite des membres inférieurs, boiterie évoluant vers une paralysie. Plumes ébouriffées, pâleur de la peau, apathie, symptômes respiratoires, ailes tombantes. Rare. Peu contagieux, mortalité liée aux conséquences de la paralysie ou à des complications.

Spirochétose intestinale [Digestive]: Diarrhée jaune/ brunâtre mucoïde ou mousseuse d'odeur fétide souillant la région cloaquale, la litière et les œufs (les œufs sont impropres à la consommation), suivie d'oiseaux prostrés à crête rabougrie. Rare. Très contagieux

Clostridiose [Digestive]: mort subite, tête et cou rentrés, yeux clos, plumes hérissées,  prostration, diarrhée aqueuse, apparence d'un dos bossu. Rare, contagieuse. Contamination par les fientes dans la litière - Contagieuse.  Peu mortelle (10%) - rare.

Pseudomonose [Générale]: plumes ébouriffées, ataxie (manque de coordination des mouvements) déséquilibres, mouvements involontaires, troubles oculaires), faiblesse musculaire, dépression, faiblesse respiratoire, œdème des articulations et des coussinets, boiterie, enflements des articulations, diarrhées, opisthotonos (contraction des muscles, renversement du corps et de la tête en arrière, extension des membres), opacitée de la cornée et mort subite. Peu commun, contagieux et mortel.

Yersinose [Digestive]: apathie, diarrhées, dyspnée (respiration désagréable et gênante), déshydratation, perte de poids, œdème des articulations, parésie (paralysie partielle des membres entraînant une faiblesse musculaire ), boiterie. Atteint également le foie, les reins et la rate. Parfois accompagnée de conjonctivite et de sinusite. Commune chez toutes les espèces d'oiseaux, et  pouvant être transmise à l'homme, aux rongeurs ou aux mammifères.  Très contagieuse. Mortelle.

Listeriose [Digestive]: Amaigrissement, diarrhée, ataxie (manque de coordination des mouvements, déséquilibres, mouvements involontaires, troubles oculaires, faiblesse musculaire), torticolis, paralysie) et opisthotonos (contraction des muscles , renversement du corps et de la tête en arrière, extension des membres) Commune. Contagieuse. Se transmet à l'homme. Modérément mortelle (10 à 40%)

Nota : il existe également des dizaines d'autres bactéries et de dérivés diverses pouvant toucher les poules, présentant des symptômes variés ne pouvant être identifiés que par analyse (citrobacter, bacillus spp. , arcanobacterium, moraxella, planocaccus, proteus, gallibacterium, afna... etc.)

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3- MALADIES FONGIQUES :

Aspergillose (champignon)[Respiratoire] : principale maladie fongique aviaire. (Sauf exception ces maladies fongiques ne sont pas contagieuses.) Symptômes de l'aspergillose : infection de l'appareil respiratoire profond, ouverture du bec lors de l'inspiration, diarrhée blanchâtre. Rarement :  signes nerveux, torticolis. Peut provoquer un gonflement important de la tête et du cou. Se développe préférentiellement en milieu humide (litière et poulailler). Les champignons peuvent  présenter des résistances ou des adaptations aux antifongiques et des récidives importantes. Il est commun d'utiliser 2 antifongiques en alternance pour en venir à bout. Commun, non contagieux, peut être mortel. Peut être confondu avec la Trichomonose.

Candidose (muguet) [Générale]: anorexie, difficulté a boire (car douloureux) apparaissant dans des conditions d'hygiène générale ou alimentaire dégradées, ou après le traitement d'une autre pathologie par antibiotique, de levures ou de vitamine C, qui créent un contexte favorable pour la candidose. Affecte en particulier le jabot, la cavité buccale et le pharynx. Difficile à identifier sans analyse.

Mycotoxicose [Digestive]: Ensemble de maladies (plusieurs centaines) se développant suite à l'absorption de moisissures sur des céréales ou des aliments. Symptômes d'une intoxication alimentaire: diarrhées, paralysie, alimentation inefficace, crête pâle. Non contagieux. Rarement mortel si l'ingestion de moisissures cesse immédiatement. Les poules en pleine santé ont une bonne résistance en général à ces intoxications.

Nota : d'autres maladies fongiques existent :  dermaphytose, dactylariose, histoplasmose, cryptococcose, mais sont rares, voire très rares.

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4- MALADIES PARASITAIRES :

Coccidioses [Digestive] (plusieurs variétés de coccidioses chez la poule développées par 7 types de parasites différents de la famille des Eimeria)  - Les symptômes varieront en fonction des espèces d'Eimeria rencontrés (mais aussi de la race de la poule et du système immunitaire de l'individu) : diarrhées avec présence de sang ou non (le sang n'est pas forcément présent),  itière souillée, perte de poids, soif intense et continue, poule abattue, prostrée, immobile avec le regard dans le vide, déplacement difficile ou boiterie, crête pâle, cloaque et plumes du rectum sales, arrêt de la ponte, lésions intestinales. Très commun, très contagieux. Mortalité variable selon les souches.

Cryptosporidiose [Générale] : Causée par des agents pathogènes (protozoaires de très petite taille : 2 à 6 microns) produisant une maladie respiratoire (sinusite, tête enflée, râles, éternuements) et/ou intestinale ( Diarrhée, léthargie) pouvant s'accentuer et devenir sévères en se combinant à des maladies virales ou bacteriennes, en particulier respiratoires (bronchites , E. Coli, maladie de Marek...). La mise en évidence de la cryptosporidiose n'est possible que par analyse microscopique poussée, ses effets étant souvent masqués par une seconde pathologie dont les effets sont alors amplifiés. Rare, contagieux, mortel.

Histomonose [Générale] (maladie de la tête noire) : cyanose de la tête qui prend une coloration bleu/noir, diarrhée jaune-souffre, coloration des plumes du rectum, anorexie, somnolence, démarche anormale la tête basse, hépatite. La présence du parasite peut être mise en évidence au microscope sur les fientes ou par analyse des tissus internes. Rare chez la poule, mortalité importante à partir du 11e jour. Contagieux.


Trichomonose [Respiratoire - digestive] - Apathie, abattement, anorexie, amaigrissement pouvant être confondue avec un parasitage de vers intestinaux. La trichomonose résiste aux vermifuges. Puis : diarrhées blanches liquides et abondantes, respiration chuintante, toux, glaires. (accumulation dans la gorge ou les amygdales de caseum : amas de substance blanche-jaune en boules ou en glaires), poule ébouriffée. Les parasites peuvent être co-infectieux avec des types de bronchites, coryza, vers intestinaux etc. de sorte qu'une maladie est traitée mais que la trichomonose demeure grâce à une très forte résistance aux antibiotiques. Traitement : acidification digestive (cure massive de 7 jours de 10 à 25 ml par litre d'eau de boisson de vinaigre de cidre en complétant l'alimentation en calcium. ) ou Ronidazole min.15% pendant 5 à 7 jours.


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LES VERS INTESTINAUX

(ou helminthes)
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A/ vers ronds (ou nématodes) : Ils sont principalement de couleur blanchâtre avec une extrémité se terminant par une pointe :

1-capillaires : 1 à 2cm / 0.07mm - très pathogènes. Se nichent dans le jabot et l'œsophage. Très fins et difficile à voir à l'oeil nu. Ils peuvent atteindre le système digestif et causer la Capillariose ( vers du jabot) ou atteindre le système respiratoire et causer la Syngamose (ou baille bec).

2-ascaris : 3 à 7 cm. / 2mm Les plus fréquents. Ne sont pathogène qu'en grande quantité et bloquent l'intestin. - œufs très semblables aux heterakis ( parois latérales parallèles ou bombées) difficiles à identifier en coproscopie.-
En grand nombre ils provoquent l' ascaridiose.

3-héterakis : 1 à 2.5cm / 1mm - les 2e plus fréquents. Ne vit pas dans la poule mais dans la fiente de la poule - œufs très semblables aux ascaris ( parois latérales parallèles ou bombées) dificiles à identifier en coproscopie -


> Vermifuges contre les vers ronds (ou nématodes) : le lévamisole, le flubendazole, le fenbendazole et la pipérazine, cette dernière n’étant en revanche pas efficace sur les capillaires. ( Voir ici )




B/ vers plats (ou cestodes) : ils sont composés de segments en anneaux. Il en existent de nombreuses sous espèce, mais ceux qui parasiteront les poules seront principalement les ténias.  1- ténias : qq milimetres à plusieurs cm - Ils provoquent la cestodose


L'identification du type de vers permettra de déterminer les vermifuges ciblant ces parasites. Il sera utile d'alterner régulièrement les molécules utilisées afin d'éviter une résistance et une inefficacité du médicament.

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Les poux broyeurs (ou poux mallophages) : ces parasites jaunâtres ou brunâtres visibles à l'œil nu (1 à 5mm) sont très facilement détectables en examinant régulièrement les poules. Leurs colonies formeront des nids d'œufs blancs en forme de cocons situés à la base des plumes. Ce parasitage entraîne des lésions : peau rougie, plaies, croûtes, deplumage, une baisse de la ponte, un toilettage excessif, des démangeaisons et une anémie. Une infestation importante pourra être un terrain favorable à l'apparition d'autres maladies ou infections. Le traitement le plus courant est l'usage de terre de diatomée (en protègeant impérativement la tête de la poule, yeux, muqueuses et narines) et en cas extrême de poudre insecticide (avec les mêmes précautions). La poule peut également se débarrasser elle même d'une petite quantité de poux par toilettage. Très contagieux. Peut être mortel si non traité. Extrêmement commun.

Les poux "rouges" : acariens de 300 microns à 1mm de couleurs gris/blancs vivant en colonies dans le poulailler. Les poux "rouges" se nourrissent du sang de la poule pendant la nuit, pouvant causer un affaiblissement et une anémie pouvant aller jusqu'au décès. On les suspecte d'être également vecteurs de maladies virales et bactériennes (Maladie de Newcastle, encéphalites, Variole aviaire, et Salmonelloses) Ils ne sont pas transmissibles à l'homme. La détection se fait par bandes collantes ou carton ondulé autour des perchoirs et sur les parois du poulailler. Semblent résister à tous les traitements (poudres, terre de diatomée...) sauf les androlis (Acarien prédateur du poux rouge). A titre préventif, il peut également être repoussé par le chaûlage du poulailler. Sa présence impose une désinfection complète ( vinaigre pur et chalumeau)  et minutieuse du poulailler, des perchoirs, pondoirs et nichoirs. C'est l'ectoparasite le plus repandu dans les élevages. Très contagieux. voir ici

La gale des pattes : acariens hématophages agissant exclusivement sur les écailles des pattes. La femelle creuse des galeries dans l'épiderme pour y pondre ses œufs. On peut alors observer un décollement ou un écartement des écailles qui peuvent se detacher, des excroissances sur les pattes, des croûtes d'un blanc jaunâtre (aspect mie de pain), des enflements et déformation des doigts pouvant entraîner une surinfection et un décès. Le traitement le plus efficace est l'huile de cade des cevennes d'aspect noirâtre (à différencier des huiles essentielles de cade). Sa présence impose une désinfection complète et minutieuse du poulailler, des perchoirs, pondoirs et nichoirs. Extrêmement contagieux, parfois mortel et très commun.

Gale deplumante : variante de la gale des pattes, moins commune, infestant la peau du dos, la partie supérieure des pattes, l'abdomen et la tête. La peau peut devenir écailleuse et ridée, et présenter des irritations. Elle peut également être traitée à l'huile de cade des Cevennes. Sa présence impose une désinfection complète et minutieuse du poulailler, des perchoirs, pondoirs et nichoirs. Cette gale très contagieuse peut aussi se réveler mortelle.

Nota : Les poules peuvent occasionnellement être aussi infestées par d'autres parasites externes tels que les puces des mammifères, les tiques et les punaises de lit. Les insectes, mouches, et moustiques peuvent aussi être présents et vecteurs de maladie. Enfin, les nuisibles, rats, souris attirés par l'alimentation aviaire peuvent coloniser les poulailler ou ses abords, contaminer leur eau et nourriture et transmettre des maladies.


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5. AUTRES PATHOLOGIES.

Arthrites : lésions du système locomoteur des poules pouvant se développer suite à des traumatismes (blessures) ou des infections. Elles présentent 4 signes distinctifs : douleur, enflements, chaleur et rougeur.  A la palpation, les arthrites ont une consistance molle,  la peau est distendue, et du liquide ballote sous les doigts. En complication sévère, elles peuvent s'étendre aux os et causer des problèmes de mobilité. Elles peuvent difficilement être traitées mais dans certains cas la douleur peut être atténuée.



Ostéoporose : diminution de la minéralisation de l'os entraînant un risque accru de lésions ou de fractures. Elle touche particulièrement les poules immobilisées (espace restreint, cage, immobilisation prolongée). La pathologie  peut être causée par une carence en calcaire et/ou en vitamine D (appelée ostéomalacie). La poule va devoir puiser dans ses réserves osseuses pour former la coquille des œufs. Elle peut aussi être consécutive à l'ingestion de vinaigre donné en eau de boisson si le dosage est inadapté (voir ici). L'ostéoporose entraînera évidemment une baisse de ponte, l'apparition d'œufs à coquille molle, ainsi que des problèmes de locomotion. La réalimentation en calcaire ne doit pas être excessive et s'étendre sur deux semaines pour être correctement assimilée. Elle pourra s'accompagner d'un supplément en vitamine D3. Certaines maladies osseuses pourront également être causées par des malformations héréditaires ou des maladies dégénératives.


Maladies cardio-vasculaires : ces maladies causent une forte mortalité chez les poules et peuvent évoluer en ascite (voir : Ascite). Il n'existe pas de traitement spécifique, ces maladies étant le plus souvent causées par des faiblesses congénitales, des malformations, des pathologies lourdes aggravées par l'âge, le stress, le manque d'activité, une alimentation inadéquate, un milieu ambiant bruyant, des croisements ou hybridations génétiques. Symptômes : plumes ébouriffées, réticence à se déplacer, crête pâle et tombante, essoufflement, augmentation du rythme cardiaque, tachycardie, ascite, mort subite ou syndrome du flip-over (oiseau retrouvé retourné et décédé). L'arrêt cardiaque et le manque d'oxygène pourront se manifester par un aspect noir ou foncé de la crête.

L'ascite : L'ascite est principalement provoquée par une augmentation de la pression artérielle pulmonaire ou une défaillance cardio-vasculaire causant une carence en oxygène qui va provoquer un écoulement de fluides hors des veines et une accumulation de sérosité dans la cavité abdominale. Il s'agit d'un symptôme découlant d'autres pathologies se manifestant par un enflement important de l'abdomen qui aura l'aspect d'un ballon empli d'eau. Il en découle une difficulté à se déplacer, un comportement abattu, des yeux ternes, une crête pâle et tombante.
Les facteurs aggravants ou declancheurs seront : l'âge avancé, l'excès de poids ou de nourriture, l'excès de protéines ou de friandises, une chaleur extrême, des moisissures ou des aliments périmés. Traitement palliatif (mais provisoire) : ponction abdominale.
Rare en élevage professionnel, commun en élevage familial. Forte letalité. (aucune contagion, ce n'est pas une maladie mais une conséquence, la poule n'a pas besoin d'être isolée) - Voir aussi : article sur l'ascite


Maladies nutritionnelles : L'alimentation de la poule est le facteur clé de sa santé. Elle devra consommer en moyenne 150g d'aliment par jour, dont 18% de protéines (27g). Les graines fourniront 15% de ces protéines, le reste devant être trouvé par la poule ou ajouté en complément. Celle-ci devra disposer en abondance (à volonté) de végétaux qui lui fourniront vitamines, fibres, minéraux et bien-être. Elle complétera son alimentation par du calcaire et du "grit" (petits cailloux) qui aideront à la digestion des aliments.
La santé générale, la ponte, le système immunitaire et même le parasitage dépendront en grande partie de la qualité de la nutrition et de la propreté des mangeoires et abreuvoirs. Un certain nombre de maladies seront même causées par un excès, une carence ou un empoisonnement directement liés aux soins portés à la sphère alimentaire. A l'inverse, la rémission ou la prévention des maladies sera très largement améliorée par le soin apporté à la qualité de l'alimentation.

Dans tous les cas, il sera donc préférable d'investir du temps pour veiller à ce chapitre et à l'améliorer, plutôt que de tenter de soigner les maladies qui pourront survenir en cas de défaillance. Voir aussi : alimentation


Encéphalomalacie (ou maladie des graisses rances - hypovitaminose E). mauvaise conservation du grain dénaturant les vitamines (rancissement de la vitamine E). Atteinte soudaine et brutale des cellules cérébrales qui se traduit par leur ramollissement, suivie de leur nécrose. Symptômes : difficultés de déplacement, roulades, marche à reculons ou sur les "coudes", position de la tête anormale, tremblements, immobilisation désarticulée (confusion possible avec la maladie de Marek). L'encéphalomalacie, comme tout accident vasculaire cérébral, peut laisser des séquelles, et entraîner la mort. Soins : cure de vit. E (Actiselen) pendant plusieurs semaines, en respectant le dosage relatif au poids de l'animal.


Fibroses, silicoses et allergies pulmonaires : Les poussières sont particulièrement nocives pour les poules. Ces fines particules proviennent en général : de litières inadaptées, cendres , terre de diatomée, poussière de fientes séchée, de paillis, de copeaux de bois, de sable, ou particules chimiques de produits insecticides. Les premières lésions apparaissent dans les voies aériennes supérieures : elles causent rhinites, éternuements et encombrements. Les poussières inhalées touchent également le système respiratoire.  Une partie de ces poussières est éliminée naturellement dans les bronchioles et les poumons par des cellules macrophages présents dans l'organisme puis expulsés. Dès que ces cellules sont saturées, elles meurent et libèrent des substances toxiques qui entraînent la formation d'un tissu fibreux : la fibrose. Quand ces poussière sont d'origine siliceuses ("sableuses"), on parle de silicose. La fibrose pulmonaire pourra devenir chronique si les causes ne sont pas traitées rapidement, et entraîner tous les types d'infection respiratoire, complications pulmonaires, ou cancers. Ces pathologies sont toutes potentiellement mortelles.


Hypothermie : La poule peut résister à des froids intenses de l'ordre de -25° ou moins par temps sec, selon les races et les individus. Crête et barbillons doivent être recouvert d'un corps gras (graisse, vaseline...). La température supportable chute avec l'humidité de l'air ou de la poule, le vent, l'absence d'abri. Symptômes : léthargie somnolence, diarrhée, écoulement nasal, tremblement musculaire, recherche d'abri ou de chaleur, peau froide au toucher. L'hypothermie pourra provoquer en outre des maladies telles que l'aspergillose, la pullorose et la coccyrose. La température moyenne de la poule mesurée dans le cloaque est de 41.5°,  l'hypothermie peut être diagnostiquée entre 35 et 25° de température interne et sera létale si elle descend d'avantage.

Hyperthermies (coups de chaleur) : La poule supporte mal les fortes chaleurs. Pour la protéger, il est indispensable de lui aménager un coin d'ombre naturel et ventilé, de veiller à ce que l'air circule en été dans le poulailler ( une entrée et une sortie ) et de lui donner de l'eau fraîche en abondance. Une poule pourra boire plus de 500ml par jour. En cas d'hyperthermie, il est nécessaire de lui baigner les pattes dans de l'eau fraîche, d'humidifier sa crête pour descendre sa température et d'ajouter 2.5g de bicarbonate alimentaire par litre d'eau de boisson pour fluidifier le sang, l'oxygéner et donner à l'animal une sensation de fraîcheur. Donnez-lui de la vitamine C (250mg pour 2 Litres d'eau). On peut lui fournir des légumes et des fruits contenant de l'eau : concombre, melon, pastèque etc. On peut aussi arroser le poulailler le soir pour le rafraîchir et suspendre des bouteilles d'eau glacée à l'intérieur pour la nuit. Les poules couveuses, âgées, malades et les poussins seront plus à risque que les autres. Symptômes : la poule cherchera à se rafraîchir en écartant les ailes, en haletant et en ouvrant le bec. Les muqueuses  seront asséchées. Entre 25 et 30°, le rythme cardiaque et respiratoire va s'accélérer, sa température interne va monter de 41.5 à 42.5°. Au delà sa température pourra monter jusqu'à 44° avec des risque cardiaques élevés et une détresse respiratoire. Au dessus de 44° de température interne, la fréquence respiratoire va chuter, et l'animal sera en detresse vitale avec un risque de letalité important. Voir ici : stress thermique

Déshydratation : Le principal indicateur de déshydratation est le test du pli cutané : on pince la peau et elle revient instantanément (ou lentement si la peau est sèche, ou conserve sa forme dans les cas extrêmes : voir ici). C'est le test à pratiquer en priorité en cas de suspicion de déshydratation.
D'autres symptômes peuvent également être observés : signes de soif, bec ouvert,  gorge sèche, fausse membrane (filets dans la gorge), œil terne, vomissements  diarrhées, pattes de couleur ternes et froides et enfin accélération du pouls , tachycardie, agonie et mort.



Cette liste de symptômes et de pathologie n'est pas exhaustive. Elle n'a pas non plus valeur médicale. En cas de doute, consultez un vétérinaire

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Crédits :

Auteur : JT - Plumage.


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